Est-il possible d’avoir un crédit immobilier sans CDI ?

L’acquisition d’un crédit immobilier est sujette à la constitution d’un dossier comportant un Contrat à Durée Indéterminée (CDI). La présentation du CDI est certes nécessaire mais pas obligatoire. Car il est bien possible d’avoir du crédit immobilier sans cette pièce pourtant maîtresse. Mais comment est-ce possible ? 

Avoir une relation aisée avec la banque

C’est le point de départ de l’obtention du crédit immobilier pour l’emprunteur. Celui-ci se doit de gagner la confiance totale de la banque. Pour y arriver, un membre de sa famille doit domicilier un compte bancaire dans l’établissement de prêt. Le compte bancaire personnel de l’emprunteur doit être exempt de mauvaise gestion. Le solde bancaire non-négligeable, la stabilité et la régularité du revenu sans occulter la tenue exemplaire du compte sont autant d’atouts pour bénéficier du crédit immobilier.

Faire un apport personnel

Une chose est de demander le crédit immobilier, mais l’autre est de disposer d’abord et avant tout d’un minimum de fonds à même de financer le début du projet immobilier. Les banques exigent le plus souvent aux emprunteurs un apport personnel dont le montant équivaudrait au moins à 10 % de la somme empruntée incluant les frais du notaire. Exception faite aux saisonniers qui ont le privilège exclusif de dépasser légèrement ce taux. Cette exigence paraît à la fois légitime, justifiée et bien fondée en ce sens que la banque doit avoir l’assurance et la certitude en la capacité d’épargne à longue durée de l’emprunteur. Les possibilités d’octroi du crédit immobilier sont fonction de la valeur monétaire de l’apport personnel.

Disposer d’une mesure de sûreté

Autrefois, accorder un crédit au demandeur se faisait uniquement sur la base de la confiance et de la bonne foi de ce dernier. Mais aujourd’hui, l’accord de crédit immobilier par exemple est subordonné à la présentation obligatoire d’une caution. Celle-ci doit présenter au prêteur les garanties de solvabilité. Elles (les garanties de solvabilité) s’apprécient au regard de la capacité financière importante et de l’actif fourni du patrimoine de la caution. Ce sont des précautions qui convergent à la sauvegarde de l’intérêt de la banque prêteur en cas de défaillance du débiteur principal. Au demeurant, pas de sûreté, pas de crédit.

Jouir d’une ancienneté du statut de travail

Il est fait obligation à tout candidat au prêt du crédit immobilier sans un CDI de disposer du statut de travail. Ce statut doit s’accompagner d’une ancienneté. Les banques attachent surtout du prix à cette spécificité. En effet, elles vérifient l’ancienneté par les actes contractuels qui attestent du statut de l’emprunteur. En fonction du statut de travail, varie l’ancienneté demandée. Pour les CDD par exemple, la durée est de 3 ans. Il en est de même des entrepreneurs. Si les CDD et les entrepreneurs se caractérisent par une uniformité d’ancienneté, c’est tout le contraire chez les autres statuts de travail. Les professions libérales disposent de 2 ans pendant que les saisonniers et les intérimaires ont respectivement 4 ans et 18 mois d’ancienneté.

Avoir un projet immobilier moins ambitieux

Le demandeur d’emprunt qui ne bénéficie pas d’un statut professionnel convaincant peut demander un fonds à la mesure de ses capacités. C’est un véritable atout lui permettant de gagner la confiance des banques. Le prêt pourra du coup avoir l’accord de l’établissement bancaire si les mensualités y afférentes sont moins lourdes à supporter.

Avoir un courtier en prêt immobilier performant

Le courtier en prêt immobilier est le facilitateur entre la banque et l’emprunteur à la recherche d’un fonds en vue de l’achat d’un immeuble. Trois principaux rôles résument la compétence du courtier. Il s’agit de :

  • Accompagner le dossier dans la recherche de crédit ; 
  • Constituer le dossier de prêt immobilier ;
  • Présenter le dossier à la banque.

Le premier point consiste pour le courtier à trouver à son client la banque à même de lui accorder le crédit en tenant compte de sa situation financière. Il doit l’aider également dans la signature des actes notariés. Le deuxième permet au courtier d’élaborer un dossier complet et convaincant capable de faire décrocher le crédit à son client. Le dernier est la phase terminale au cours de laquelle le courtier expose le contenu du dossier et plaide l’octroi du crédit à son client. Ainsi s’achève l’exposé des possibilités qui s’offrent aux potentiels emprunteurs de crédit immobilier ne disposant pas d’un CDI.

L’investissement immobilier pose différentes questions

Obtenir un crédit, quand on n’a pas de contrat de travail fixe, n’est effectivement pas simple, à moins de pouvoir sur un conjoint qui en a un ou bien sur des économies suffisantes pour rassurer un banquier.  En France on aime investir dans la pierre depuis longtemps, c’est presque une tradition, même, que de posséder un bien immobilier à son nom. Pourtant il devient plus difficile qu’avant de pouvoir le faire parce que les prix du marché ont connu des hausses à répétition sur tout le territoire et qu’en parallèle, les banques ont durci leurs conditions de prêt, afin de ne pas connaître une nouvelle crise.

Pourtant rien n’empêche les particuliers désireux de posséder une maison ou un appartement d’être curieux, et notamment de découvrir les simulateurs de prêt immobilier en ligne sur lesfurets.com, qui permettent de se faire une idée de ses capacités. Grâce à un tel outil, facile à prendre en main et très rapide à donner des réponses, chacun peut savoir dans quelles proportions il lui est possible d’investir. Il y a bien entendu des formulaires en ligne à remplir, mais ce n’est pas très long. Quoi qu’il en soit, cela sera toujours plus rapide que de faire par soi-même ce type de comparatif !

Bien sûr, il est toujours envisageable, si l’on n’a pas les moyens nécessaires pour investir soi-même dans un bien immobilier, de se mettre à plusieurs pour acheter. Plusieurs propriétaires pour un seul bien, cela est assez courant, en France, comme on le découvre avec cet article au sujet de l’indivision entre frères et sœurs. On n’y pense pas toujours, quand on est en couple et que l’on achète un bien pour y loger sa famille, mais un beau jour la question se posera, parmi les enfants de qui hérite de la maison et en devient le propriétaire légitime, le jour où les parents ne seront plus de ce monde. Il vaut mieux ne pas penser à cela, pourtant il est tout de même intelligent de se poser la question et de prévoir l’avenir afin de vivre sereinement. Ainsi on saura comment procéder, si les parents n’ont pas pris le soin de faire le nécessaire pour leur succession et cela fera une source de tension en moins, entre les héritiers. Ils pourront par exemple jouir chacun leur tour de la maison, si elle est située à un endroit propice à des vacances.

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