Il y a de cela quelques mois, une importante secousse sismique s’est fait ressentir au niveau de la majorité des places financières d’Europe. En effet, l’indice CAC 40 lié à la Bourse de Paris a connu en début de mois de mai, un effondrement qui s’est étendu jusqu’à 3,44 % aux alentours de 10 h. Ce trou d’air a surpris un grand nombre d’acteurs des marchés boursiers par son ampleur, mais également par sa courte durée. Découvrez-en davantage sur ce crash éclair dans cet extrait.
Effet de l’effondrement du CAC 40 sur les marchés boursiers d’Europe
Suite au bref crash du CAC 40 survenu le lundi 2 mai 2022 à 9 h 57, une série de désagréments se sont produits au niveau des principaux marchés boursiers. Ainsi, la bourse de Stockholm figure parmi les plus impactées avec une chute de son indice qui a atteint les 8 %. Mais à partir de 10 h 15 GMT, celle-ci ne connaissait plus qu’une baisse de 1,08 %.
Au même titre qu’à Stockholm, les cours de la bourse à Copenhague et Oslo ont de leur côté aussi subi d’importantes pertes. Ces mouvements se sont étendus jusqu’en Allemagne, en France ou encore en Italie, selon un rapport de l’agence Reuters.
Il est à noter que l’effondrement du CAC 40 a aussi affecté l’indice large d’Europe Stoxx 600. Celui-ci a connu une baisse au-delà des 2 % dans un délai équivalent à deux minutes. En France, les actions de groupe telles qu’Orange, Engie et Arkema ont atteint un indice de volatilité allant de 8 à 10 % pendant que celui de Dassault Systèmes dépassait les 15 %.
Finalement, les pertes financières lors de ce crash éclair ont été évaluées à 300 milliards d’euros.
Causes possibles du crash
À la suite du crash du CAC 40, plusieurs hypothèses ont été émises afin de tenter d’expliquer ce qui s’est produit.
Pour un analyste de la compagnie européenne ACTIAM, cet effondrement aurait été provoqué par une série de calculs incorrects lors du processus de création des conventions à terme. Dans le même temps, d’autres opérateurs avançaient la thèse d’opérations paniques de vente dues à des algorithmes.
Pour Martin Munk, chargé de la vente d’actions au niveau de la Jyske Bank, les raisons sont tout autres. Ce dernier avance que le crash a été déclenché soit par une bévue transactionnelle, soit en raison d’un dysfonctionnement technique. Selon lui, l’on ne saurait amputer cette mésaventure à un quelconque évènement extérieur.
Finalement, il s’est avéré que l’effondrement du CAC 40 a été causé par une erreur connue dans l’univers boursier sous le nom de « gros doigt ». En effet, d’après un communiqué de Citigroup, un de leur trader du bureau de Londres a malencontreusement fait passer un ordre de transaction. Compte tenu de l’importance de cet ordre, cela a eu pour conséquence d’affecter automatiquement les principaux marchés boursiers d’Europe.
Mesures à observer pour vous protéger de ce type de crash
Le court crash du CAC 40 a surtout touché des multinationales connues à travers toute l’Europe et n’a duré que quelques minutes. Toutefois, il peut arriver que celui-ci s’étende à l’avenir à une échelle plus globale.
Pour vous en protéger, l’unique solution est d’exclure de vos portefeuilles les certificats à effets de levier et tous produits qui s’y rapportent. De même, en ce qui concerne des actions achetées comptant, il faudra éviter de recourir à des stops losses. Ceci, afin de vous éloigner d’un éventuel slippage s’il devait y avoir un nouveau crash de ce type.