Taxi privé à Paris : constat alarmant et général dans la capitale

Le secteur du tourisme est le grand perdant de la crise sanitaire actuelle en France. En effet, cette
filière est celle qui a fait les plus beaux jours de la capitale jusqu’en 2019. Puis, soudain, le
transport en taxi privé à Paris, les tour-opérateurs, les nuits d’hôtel ainsi que toutes les
manifestations événementiels sont tombés aux oubliettes en une traînée de poudre.

Que restent-ils à ce jour de cette profession permettant de relier les points névralgiques de la
ville des Lumières pendant cette période de second confinement ?

Chauffeur privé : tout un secteur à la dérive !

L’essentiel des prestations de taxi privé à Paris consistait à relier les zones aéroportuaires (Roissy
et Orly), les gares ferroviaires ainsi que les plus gros parcs d’attraction de l’Île de France (Disney
et le parc Astérix). A elles seules toutes ses prestations englobaient jusqu’à peu plus de la moitié
des courses de la profession.

Désormais, avec la fermeture des frontières et les restrictions imposées par le confinement, les
déplacements en taxi privé à Paris sont compromis. Si le gouvernement entend indemniser ne
serait-ce que partiellement les chauffeurs, c’est bel et bien tout un domaine d’activité qui risque à
terme de disparaître.

Car avant la crise, un taxi privé à Paris pouvait facilement atteindre les 20 courses journalières
contre à peine trois ou quatre au mois d’octobre 2020.

Certes, les taxis CPAM ainsi que le transport pour personnes à mobilité réduite ont pu amortir
le choc pendant la première vague pandémique au mois d’avril 2020. Cependant, cette
opportunité s’applique uniquement aux sociétés munies d’autorisation et des acquis nécessaires
pour pouvoir intervenir dans le cadre de prestations médicalisées ou en faveur des personnes
handicapées.

Un domaine d’activité à la merci des voyageurs

A l’heure actuelle, les touristes américains et chinois faisant les beaux jours de Paris ne sont pas
prêt de revenir. En effet, à ce jour, l’Hexagone est le cinquième pays le plus touché au monde par
le virus Covid 19. L’accélération des contaminations et la virulence progressive du virus laisse
espérer un écroulement massif des sociétés de taxi privé à Paris.

Avec pratiquement 60 millions de touristes à l’année, Paris devient peu à peu un champ de ruine
complètement déserté par les étrangers. Le second aéroport européen tourne au ralenti et les
terminaux sont quasi vides.

A cela vient s’ajouter la politique verte prônée par la maire de Paris Anne Hidalgo qui souhaite un
passage au tout électrique pour les chauffeurs de taxi privé à Paris.

Dans cette impasse et période économique incertaine, l’achat de nouveaux véhicules électriques
de type berline n’est certainement la priorité du moment.

Surtout que les charges sociales continuent d’être honorée sans pouvoir se mettre assez de clients
sous la dent.

Le magnifique chauffeur privé sollicité pour les retours à la maison après le dîner au resto du
week-end est-il en train de laisser ses dernières plumes ?

Les mois qui suivent laisse présager le pire. Les annonces du conseil scientifique craignant aussi
une troisième vague signeraient leur arrêt de mort.

 

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